Episode 1

Un voyage attendu

Vendredi 15 Janvier, 8:00

Les cours ne sont pas finis , il reste encore une soutenance de projet. Celle-ci se passe relativement bien compte tenu de la pauvreté graphique de notre projet (d’ailleurs, les slides sont encore disponibles ici).

Vendredi 15 Janvier, 13:30

C’est avec engouement que je me rends à l’état des lieux de ma chambre étudiante afin de rendre mes clés. Eut-il fallu le préciser, l’agent d’entretien se présente à notre rendez-vous avec 20 minutes de retard (il est vrai que je n’avais rien de mieux à faire ce jour-là que de jouer les pieds de grue …).

Enfin rentré chez moi sur le coup de 15:10, je finis de faire mes bagages et de revoir mon itinéraire. Départ pour la gare de Rennes à 17:00 accompagné par mon géniteur.

Vendredi 15 Janvier, 18:10

Départ du train à direction de Paris pour rejoindre mon hôtel. A peine quelques minutes que le train est parti et je me rends compte que j’ai oublié de me préparer un sandwich. Difficile de résister quand les autres passagers, visiblement plus prévoyant que moi, déballent leur casse-croûte. Mon impatience d’arriver grandit à mesure que deux enfants situés non loin de moi s’agitent. En guise d’anecdote, j’ai retrouvé 10% de ma promotion sur les quais de la gare avant le départ.

Vendredi 15 Janvier, 21:11

Le train arrive en gare de Roissy à 21:11, me voilà sur le chemin de mon hôtel. Le hasard faisant parfois très bien les choses, la première navette à arriver sur le parking est celle qu’il me faut. L’hôtel enfin atteint, je remarque un distributeur de plat à réchauffer dans le hall mais le rapport quantité/prix a vite fait de me refroidir. Tant pis, je me couche le ventre vide.

Samedi 16 Janvier, 4:05

Le réveil sonne, c’est sans grande surprise à contrecœur et très difficilement que je me lève. Ma fourbure m’aura quand même fait rater la première navette pour l’aéroport. Enfin arrivé à Charles-de-Gaulle, je fais une pause pour déguster un croissant salvateur, sonnant ainsi le glas de mes 17 heures de jeûne.

Après avoir passé l’enregistrement de mes bagages et la sécurité pour accéder à la zone d’embarquement, je fais la connaissance de mes compagnons de route insaliens : nous nous étions arrangés pour faire le trajet ensemble.

Samedi 16 Janvier, 7:00

L’embarquement commence puis l’avion décolle une demi-heure plus tard, sur une sublime vue nocturne de Paris. Le voyage s’est passé dans un état de quasi-transe, je ne sors de ma torpeur que lorsque l’on nous apporte une boisson chaude et une viennoiserie à l’approche de Copenhague.

Après avoir sans encombre récupéré nos bagages, notre petite troupe de 5 personnes fait rapidement le tour de l’aéroport de Copenhague pour finir par se poser sur un banc en attendant le train. Tenaillé par la faim, je vais prendre un en-cas au Burger King non loin de là accompagné par un camarade de promo.

Samedi 16 Janvier, 11:46

Nous prenons le train de 11:46 depuis l’aéroport jusqu’à notre objectif principal : Karlskrona. Devant notre incapacité à comprendre le système de numérotation des places dans le train, nous avons fini par trouver un endroit pour se poser. Un simple contrôle des passeports, et nous voilà enfin arrivés en Suède.

C’est alors que nous sommes pris d’un violent doute puisque il s’est avéré que le terminus du train était Malmö. Nous avons néanmoins trouvé une correspondance pour Karlskrona et avons repris le voyage.

Samedi 16 Janvier, 15:35

Arrivée avec 15 minutes de retard à la gare de Karlskrona ! Première constatation : il fait froid. A peu près -5°C, ce qui tranche nettement avec la température que l’on ressentait en France. L’un de nous part pour sa résidence tandis que nous nous dirigeons à 4 vers notre hôtel. C’est fidèle à moi-même que j’avais regardé la localisation de notre auberge, je prends donc la tête de notre épopée. Après avoir slalomé dans les rues de la ville (et déposé un autre compagnon à son hôtel) il faut se rendre à l’évidence : je nous ai perdu (fidèle à moi-même ai-je dit). De passant en passant, nous retrouvons néanmoins le chemin de notre auberge et y entrons avec délice.